La ville moderne n'est pas seulement un univers de goudron et de béton. Il suffit parfois d'être attentif à son environnement pour s'apercevoir que la nature, y compris dans ses formes les plus étranges et les plus belles, parvient à trouver sa place.
Ainsi, dans les plates bandes peu entretenues de mon lycée en Picardie, j'ai pu repérer, depuis deux ans déjà, la floraison d'un orchidée sauvage (à gauche) : l'ophris bourdon (ophris fuciflora). Imitant l'abdomen d'un bourdon, le labelle de cette fleur présente à son extrémité un appendice jaunâtre dirigé vers l'avant. Elle est considérée comme assez rare, et même quasi menacée.
Quant au nénuphar ci-contre, je l'ai photographié au Jardin Éole à Paris. Cet espace vert est géré de façon alternée. Il y a des parterres entretenus mais il y a aussi des prairies naturelles et des espace où de bien belles "mauvaises herbes" se développent en toute liberté. Les bassins sont très jolis.